Pourquoi le roi Léon s’appelle-t-il Léon ?

Pourquoi le roi Léon s’appelle-t-il Léon ?


Personnage indétrônable des fêtes de Bayonne, le roi Léon ouvre chaque jour les festivités, bien installé sur le balcon de l’Hôtel de Ville.

roi léon
Une nouvelle journée de fête commence – Crédit photo: Fêtes de Bayonne

Une création relativement récente

Quiconque a déjà revêtu la belle tenue blanche et rouge avant de s’abandonner à la foule et (surtout) à la fête l’apprécie et le respecte. Pour tous les autres, le bonhomme s’entoure de mystère. Mais qui est donc le roi Léon ? Et pourquoi s’appelle-t-il Léon ?

Pour rappel, les fêtes de Bayonne ont vu le jour en 1932, lancées par un groupe de copains de l ’Aviron ayant l’habitude de festoyer à Pampelune. En 1947, le maire confie pour la première fois les clés de la ville aux festayres. La fête ne cesse de gagner en réputation, son programme s’élargit et se diversifie.

Ce n’est qu’en 1987 que le roi Léon fait son apparition. L’initiative en revient à André Lascoumes et Jacky Barenot, de la peña Or Konpon. « Nous avons eu l’idée de nous inspirer des géants de nos voisins de Vitoria Gasteiz (ville du Pays basque espagnol), chez qui une poupée est devenue une sorte d’icône des fêtes locales » explique André Lascoumes au Journal Sud-Ouest (31/08/2017).

Ras-le-bol de la reine des fêtes

Si le projet de la mascotte est acté, il convient de lui donner un nom.

Les deux amis, bien intégrés à la vie bayonnaise, ne peuvent ignorer l’existence de Raphaël Dachary, surnommé Léon, figure incontournable des fêtes dans les années 50. Commis-vendeur chez un commerçant de la ville, simple d’esprit, interprète passionné d’art lyrique, Léon fut encouragé par ses copains à concourir au titre de « roi de Bayonne ». Le souhait des jeunes Bayonnais était avant tout de mettre fin au règne de la reine des fêtes, nommée systématiquement chaque année.

Au terme du concours officiel, qui réunit 14 candidats, Léon Dachary fut proclamé « roi des fêtes de Bayonne » et c’est tout auréolé de gloire qu’il ouvrit les festivités en 1949.

On retient donc que sans l’existence de ce surnom, le roi des fêtes de Bayonne se serait appelé Raphaël.

Raphaël dachary, le vrai roi des fêtes de Bayonne.
Un livre, publié aux éditions Atlantica, est consacré à Raphaël Dachary, inspirateur du roi Léon

Le roi mérite un visage

Les premières esquisses du roi Léon sont l’œuvre de Jacky Barenot, ensuite confiées à Jean Duverdier, dessinateur de presse, collaborateur régulier de Sud-Ouest ou d’Anglet Magazine.

L’artiste le décrit de cette manière aux journalistes de France 3 Aquitaine en 2015 : « Il est un peu comme un gros gamin, un peu comme Obélix sans avoir sa force. Il représente la fête, la bonhommie. Il est aussi un peu naïf. Il lui arrive des histoires dues à sa naïveté. C’est quand même fou de constater l’engouement des familles et des enfants qui viennent le voir. Ils ont adopté le personnage et ses couleurs. »

Il est vrai que le personnage, doté d’un gros nez rouge et d’une belle coiffure blonde, attire immédiatement la sympathie, peut-être grâce à son sourire jovial.

Le même rituel chaque année

Chaque matin, à 11 heures précises, les géants de la cour du roi fendent la foule pour venir réveiller leur bon roi et l’inciter à ouvrir la fête.

Le rituel s’accompagne même d’une chanson, « Debout Léon », que reprennent toutes les personnes présentes. Dès les premières notes, le souverain daigne quitter ses appartements pour venir saluer ses sujets.

Du haut de ses 4 mètres, bien installée sur le balcon, la grande marionnette domine la fête jusqu’au bout de la nuit.

On dit le roi sensible à la bonne humeur, au rythme des bandas, aux chansons improvisées et aux éclats de rire. Il est devenu indétrônable dans son rôle et symbolise plus que jamais l’âme festive des Basques.

Bandas : l’âme et le tempo des ferias

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Bandas : l’âme et le tempo des ferias


Sans elles, les matches de rugby, les courses landaises, les corridas et les ferias qui ponctuent la vie du Sud-Ouest n’auraient certainement pas la même saveur. Oh non.

Crédit photo : Festival de bandas à Condom

Une origine hispanique bien adaptée à la tradition festive locale

S’il existe un site qui référence tous les frontons disponibles en France et même à l’étranger, il serait pertinent d’effectuer le même exercice en faveur des bandas. Combien sont-elles au juste ? De quels départements sont-elles majoritairement issues ? Quelle est leur origine ?

Évidemment, il convient avant tout de donner une définition précise de la banda. Voici celle proposée par Wikipédia : « Une banda est une fanfare ambulatoire, qui, dans le sud-ouest de la France, a pour rôle d’animer les défilés de rues lors des ferias. » L’encyclopédie en ligne poursuit : « La banda de música est un orchestre, dont le rôle est d’accompagner, dans les arènes, les différentes parties d’une corrida dans toutes les régions taurines où se pratique cette forme de course de taureaux. »

Deux définitions distinctes pour la banda ? Pas si sûr. Dans le Sud-Ouest, une même banda peut aussi bien parcourir les rues de Dax pendant la feria qu’encourager l’équipe du BO, (presque) sagement assise dans les arènes. Wikipédia fait peut-être référence, dans son deuxième exemple, aux bandas qui sévissent en Espagne, ce que semble d’ailleurs confirmer Marie Pendanx, la spécialiste incontestable du sujet.

« Il y a bien sûr eu une inspiration hispanique, mais pas de copié-collé. En Espagne, la banda désigne un orchestre ou une harmonie, alors qu’en France, c’est une formation mobile. La banda telle qu’on la connaît ici est née d’abord d’un terreau initial local, lié à une tradition festive, taurine et musicale, avec des cliques et des harmonies qui existaient déjà » explique-t-elle au journal Sud-Ouest (15/08/2013).

La banda : un ancrage essentiellement landais

Les ancêtres des bandas ont fait leur apparition après la guerre, chargés d’assurer l’animation musicale des foires agricoles, ou ferias.

La première banda officielle daterait de 1961. Créée à Dax, elle se choisit évidemment un nom à consonance espagnole, Los Calientes, en clin d’œil aux sources d’eau chaude de la ville thermale. Sa réputation grandissante contribue à lancer de nombreuses autres formations à travers le département des Landes.

Car la banda, il faut bien le dire, reste avant tout un phénomène landais.

D’abord, le département peut se targuer d’être une terre festive, à travers les multiples fêtes patronales organisées dans les villages sitôt les beaux jours landais. Et qui dit fête dit musique.

Ensuite, « dans les villages gascons, [la banda] est un lien social, un pont entre les générations, mais aussi de solides amitiés ancrées dans le partage pour une même passion : la musique. Intégrer une banda, c’est entrer dans une deuxième famille tant son identité est forte » précise Isabelle Denis sur le site Observatoire33.

Enfin, la banda consolide la culture landaise, au même titre que le folklore et la langue confortent la culture basque dans le département voisin, lui aussi réputé pour son esprit festif.

Quelques petites règles à respecter

La mission première de toute banda ? Se faire entendre, quel que soit le contexte. Ce contexte se veut généralement très bruyant, qu’il s’agisse des fêtes de Bayonne ou du festival Art et Courage, à Mont-de-Marsan. De fait, la banda se dote d’instruments à hauts décibels : caisses, cymbales, trombones, trompettes ou encore clarinettes. Tout en imposant l’écoute, ils symbolisent aussi la chaleur d’une fête et invitent le public à suivre la banda dans sa déambulation à travers les bodegas.

Dans un stade ou une arène, la musique marque les temps forts de l’évènement, sollicitant les exclamations ou les chants des supporters.

En matière de répertoire, l’esprit festif prévaut tout autant. Pas question de reprendre les tubes des années 1980. Ce sont les compositions d’origine espagnole (navarraise en particulier) qui s’imposent presque naturellement, poussant à quelques pas de danse si l’envie s’en fait sentir.

S’il n’existe aucune spécificité quant à la taille de la banda, qui peut varier de quelques musiciens à plusieurs dizaines, il convient en revanche de respecter la même ligne vestimentaire, véritable carte d’identité du groupe. La couleur blanche, propre aux festayres, reste cependant incontournable.

Des festivals dédiés à ces acteurs de la fête

Les bandas ont su se rendre indispensables aux évènements dignes de ce nom des dernières années. Capables de déterminer ou d’orienter une ambiance, elles revendiquent haut et fort la personnalité un peu particulière du Sud-Ouest, fière et enjouée.

Il n’est donc pas surprenant de constater que le festival de Condom, dans le Gers, leur soit entièrement dédié depuis 1973. Chaque année, au début du mois de mai, le jury se voit confier la lourde tâche de primer les meilleures formations au terme d’un concours âprement disputé. C’est surtout l’occasion d’organiser trois jours de fête, ponctués de spectacles vivants, de concerts, d’animations dans les rues de la ville et dans les bodegas.

Les bandas sont également mises à l’honneur à Martel, dans le Lot. Le festival, qui se tient à la mi-juillet, permet de découvrir six formations, en compétition musicale pour décrocher les fameux marteaux d’or.

A Martel aussi, la fête domine à travers les diverses animations, la paella géante, les apéros musicaux ou encore la remise des récompenses.


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Quelle est la différence entre le cognac et l’armagnac ?

Quelle est la différence entre le cognac et l’armagnac ?


Les deux alcools ambrés, dont les zones de production ne sont séparées que de 300 petits kilomètres, revendiquent quelques singularités qui contribuent à leur réputation.

Vignoble en terre d’Armagnac – Crédit photo : Bureau National Interprofessionnel de l’Armagnac

Une apparente similitude

Un simple consommateur est-il capable de désigner, d’un rapide coup d’œil, le verre de cognac et celui d’armagnac ? Après tout, les alcools dépendent tous deux de territoires viticoles et d’un même processus de fabrication : distillation du vin blanc en vue d’obtenir une eau-de-vie, vieillissement dans des fûts de chêne, assemblage destiné à donner naissance à un arôme harmonieux.

On retrouve également la présence de cépages communs, comme l’ugni blanc, le colombard ou encore la folle blanche.

Cognac et armagnac profitent d’une AOC, placée sous la responsabilité d’un bureau national interprofessionnel (le BNIC pour le cognac, le BNIA pour l’armagnac).

Enfin, les deux nectars se commercialisent généralement selon une teneur de 40% d’alcool.

Par conséquent, pousser l’analyse un peu plus loin pour apprécier les particularités de chaque produit ne semble pas complètement inutile.

Des terroirs proches, mais différents

Il suffit de regarder une carte viticole du Sud-Ouest de la France pour constater la relative proximité des deux zones de production.
S’agissant du cognac, le vignoble s’étend sur une large partie de la Charente, la quasi-totalité de la Charente-Maritime et les alentours de quelques communes des Deux-Sèvres et de la Dordogne.

La zone d’appellation contrôlée se partage en six crus : Borderies, Grande Champagne, Petite Champagne, Fins Bois, Bon Bois et Bois Ordinaires.

Même s’il affiche quelques variations, le sol charentais se compose essentiellement de couches argilo-calcaires, avec une teneur élevée en calcaire à la surface.

La région profite d’un climat océanique tempéré, assez homogène, peu propice aux périodes de sécheresse. Les épisodes pluvieux se succèdent tout au long de l’année et les températures, assez douces, encouragent la maturité du raisin.

carte des crus du cognac

Plus au sud-est, le vignoble armagnacais couvre entièrement le département du Gers et partiellement ceux du Lot-et-Garonne et des Landes, à travers une aire d’appellation composée elle aussi de trois territoires.

C’est d’abord le Bas-Armagnac, intégrant une large partie du Gers et des Landes. Le sol y est sablo-limoneux.

Vient ensuite la Ténarèze, autour de Condom, où les sols boulbènes et argilo-calcaires favorisent un raisin puissant.

Enfin, Le Haut-Armagnac, à l’Est du Gers, représente la superficie la plus modeste et la plus récente. On y trouve un sol de calcaire marneux, surmonté de boulbène.

Les sols du terroir armagnacais révèlent une composition plus diverse que ceux de la région du cognac, à dominante calcaire.

En matière climatique, l’Armagnac relève également de l’influence climatique, mais aussi méditerranéenne, promettant des étés plus chauds et plus secs qu’en terres cognaçaises.

Une plus grande diversité de cépages en Armagnac

Les informations délivrées par le BNIC se veulent claires : l’ugni blanc s’impose dans 98% du vignoble de Cognac (contre 55% en Armagnac). D’origine italienne, le cépage est réputé pour sa résistance aux maladies et pour son excellent rendement. Sa maturité tardive se prête bien aux vins de distillation, qui doivent être acides et peu alcoolisés. Comme l’explique le site officiel du Bureau national interprofessionnel, « l’acidité permet au vin de se conserver naturellement durant les mois d’hiver avant la distillation, et le faible degré alcoolique conduit à concentrer davantage les arômes contenus dans les vins. »

Les autres cépages utilisés, dans des proportions plus modestes, sont le colombard, la folle blanche, le montils et le folignan, issu d’un croisement entre l’ugni blanc et la folle blanche.

En pays d’Armagnac, les producteurs misent davantage sur la variété puisque dix cépages entrent dans le cahier des charges. Outre l’ugni-blanc, malgré tout majoritaire dans les vignobles, la folle blanche continue d’être exploitée. Le cépage apporte des accents floraux à l’Armagnac, appréciés lorsqu’il est encore jeune.

Le baco doit également être pris en considération lorsqu’on parle d’armagnac. Conçu à la suite de la crise du phylloxéra, il est issu de la folle blanche et du noah, particulièrement résistant et bien adapté au sol sableux du Bas-Armagnac. Sa présence assure une certaine rondeur à l’eau-de-vie.

Le colombard figure aussi parmi les cépages essentiels au digestif gascon, notamment grâce à ses arômes fruités, précieux lors de l’assemblage.

Les autres cépages, parmi lesquels la clairette de Gascogne, le jurançon blanc, le meslier Saint-François, ne sont cultivés que sur quelques hectares de vigne. Le plant de graisse, cépage russe entrant dans la composition de la vodka, s’impose davantage ces dernières années.

La distillation, une question de philosophie

Si toutes les étapes de conception des deux eaux-de-vie se révèlent importantes, on conviendra que celle de la distillation l’est tout particulièrement.

En terres cognaçaises, la méthode traditionnelle, dite « à repasse » dépend d’un alambic en cuivre. Surtout, le processus privilégie une distillation à double chauffe. La première chauffe permet d’obtenir le brouillis, qui se situe entre 20 et 30 %. La seconde chauffe sert à distiller ce brouillis afin de donner naissance à l’eau-de-vie de Cognac, d’une teneur d’environ 70 % d’alcool.

En Armagnac, la distillation s’effectue dans un alambic continu armagnacais, dont le brevet a été déposé en 1818 puis sans cesse amélioré. Cet alambic contribue grandement à la personnalité et à la réputation de l’eau-de-vie gasconne.

Ici, point de double chauffe (même si elle reste possible), mais un processus particulier, comme le décrit le site du BNIA : « Le vin alimente en permanence l’alambic par le bas du réfrigérant. C’est grâce à lui que les vapeurs d’alcool contenues dans le serpentin se refroidissent. Il est conduit vers la colonne où il descend de plateau en plateau jusqu’à la chaudière. Sous l’effet de la forte chaleur produite par le foyer, des vapeurs de vin remontent à contre-courant et « barbotent » dans le vin au niveau de chaque plateau. Elles s’enrichissent de l’alcool et de la majorité des substances aromatiques du vin et sont condensées puis refroidies dans le serpentin. »

Le précieux liquide affiche un degré alcoolique situé entre 52 et 72% à la sortie de l’alambic. Comme pour le cognac, il convient d’attendre la phase dite de vieillissement en fûts de chêne pendant quelques années avant de procéder à l’assemblage puis à l’embouteillage. A ce stade, le niveau d’alcool s’est stabilisé à 40%.

Un vieillissement prolongé contribue à accentuer les arômes et la couleur, tout en jouant sur le goût final du produit. Après quelques années, l’eau-de-vie devient plus moelleuse et son bouquet se complexifie. Les substances boisées gagnent en délicatesse et les arômes se précisent : notes de champignons, de sous-bois et de noix pour le cognac, touches de vanille et de pruneau pour l’armagnac.

Que choisir au final ? Un cognac ou un armagnac ?

Chacun reste bien sûr maître de ses goûts. En France, mais surtout à l’étranger, le cognac reste plus facile à trouver. La filière s’appuie sur des milliers de professionnels (exploitants, négociants bouilleurs…), pour une production annuelle estimée à près de 180 millions de bouteilles. Pour sa part, l’armagnac dépend de structures plus modestes et artisanales, qui semblent mieux correspondre à sa philosophie. La production annuelle ne dépasserait pas les 6 millions de bouteilles.

Certains amateurs auront peut-être tendance à privilégier l’âge de leur eau-de-vie préférée. Un cognac XO apportera sûrement plus de plaisir gustatif qu’un armagnac encore jeune. D’autres, au contraire, privilégieront la notion de terroir, estimant qu’un armagnac conclue parfaitement un bon repas gascon.

Il en est de même pour le dernier geste avant la dégustation. En terres cognaçaises, on n’est pas toujours partisan de la petite opération consistant à chauffer son alcool en plaçant le verre tulipe dans le creux de sa main, au risque de trop détacher l’alcool, qui prend le dessus lors de la dégustation. En Armagnac, au contraire, le nectar doit dépasser la température ambiante pour libérer la magie de ses arômes.

La dégustation de l’une ou l’autre de ces eaux-de-vie reste en tous les cas un moment privilégié. Leur fabrication valorise un réel savoir-faire, le respect d’un cahier des charges exigeant, de longues années de vieillissement et un vrai talent d’assemblage.

Calendrier des festivités des Pyrénées-Atlantiques

Calendrier des festivités des Pyrénées-Atlantiques


Comme on s’en serait douté, les festivités départementales laissent une large place à la bonne bouffe, sans pour autant renier l’éveil de l’esprit ou l’enrichissement culturel. On peut très bien déguster une tranche de jambon de Bayonne avant d’assister à un concert de jazz et de repartir sur une assiette de chipirons. C’est pas incompatible.

Février

Carnaval Biarnés
Pau – Semaine précédant le Carême
Tél. 05 59 27 27 08 – www.carnaval-biarnes.com
Le carnaval Biarnés, qui compte parmi les plus importants de France, se tient en terres béarnaises depuis une trentaine d’années. On y retrouve différents personnages emblématiques de la culture pyrénéenne, dont le roi Sent Pançard, symbole de l’état de déliquescence et des contradictions de la société, et son épouse Carronha. Le roi, réfugié en Aragon pour échapper au bûcher, revient finalement à Pau en faisant étape dans différentes villes. Mais les notables l’attendent de pied ferme… La fête se construit autour de différentes thématiques, qui sont autant de moments de fête et de défilés, jusqu’à la crémation de l’effigie du roi le dernier soir.

Avril

Festival BD Pyrénées
Billère – Premier week-end d’avril
Web: https://festivalbdpyrenees.fr/
Créé en 2010 par l’association Pichenettes, regroupant des passionnés du 9e art de l’agglomération paloise, le festival de Billère permet de rencontrer chaque année une grosse vingtaine d’auteurs, dont de nombreux artistes du Sud-Ouest. Entre concerts, ateliers, défis proposés aux dessinateurs, création en direct d’une bande dessinée, conférences et séances de dédicaces, la programmation joue la carte de l’éclectisme et de l’originalité.

Foire au jambon
Bayonne (carreau des Halles) – 1re quinzaine d’avril
Tél. 05 59 46 09 00
Si Agen célèbre le pruneau, si Bordeaux fête le vin, si Sarlat rend hommage à la truffe, il semble tout à fait logique que Bayonne honore son jambon. C’est d’ailleurs le cas depuis 1426, cela dit en passant. La foire est l’occasion pour les artisans charcutiers de proposer à la dégustation et à la vente la pépite du Pays basque ou d’assister au concours du meilleur jambon. Bien sûr, de nombreuses animations accompagnent ce rendez-vous gourmand, placé sous la supervision de la confrérie du jambon de Bayonne, gardienne de la qualité.

Biarritz Beer Festival
Biarritz (Halle d’Iraty) – Mi-avril
Tél. 07 83 46 28 34 – Web : www.biarritzbeerfestival.fr
Lancé en 2016, l’évènement se revendique comme le premier festival professionnel et grand public en Aquitaine entièrement dédié à la bière. On ne sait pas pourquoi, mais la manifestation risque de rencontrer rapidement son public et de s’installer dans le paysage festif du département. Pensez donc : plus de 4000 bières à découvrir sur 2500 m², soit presque deux bières différentes au mètre carré ! Au total, une soixantaine de brasseurs français et internationaux viennent présenter leur production artisanale. En marge des dégustations et des fous rires, l’on peut assister aux ateliers et conférences.

Juin

Fête de la cerise
Itxassou – début juin
Tél. 05 59 29 75 36
Ah, la célèbre cerise d’Itxassou, celle qui, transformée en confiture, accompagne si bien le fromage de brebis. Lui consacrer une fête n’est que justice. Pendant une longue journée, initiée par les producteurs locaux, les rendez-vous se succèdent : messe, partie de pelote, danse traditionnelle, repas à base de bons p’tits plats locaux, animations diverses, spectacle de force basque, concours de confiture. Un peu d’âme basque pour tout le monde.

Festival andalou
Saint-Jean-de-Luz – Week-end de la Pentecôte
Tél. 05 59 26 03 16 – Web: www.festivalandalou.com
L’été n’est pas encore arrivé que déjà que la chaleur andalouse s’invite dans les rues de Saint-Jean-de-Luz. Au programme : chorégraphies endiablées exécutées par les gracieuses danseuses de flamenco, défilé de calèches et de chevaux, animations dans les casetas, concerts, initiation aux danses espagnoles, spectacles pour les enfants…

Festival des arts de la rue
Biarritz – Week-end de la Pentecôte
Tél. 05 59 22 50 50
Une bonne cinquantaine de compagnies pour transformer les quartiers biarrots en scènes de spectacles. Comédiens, clowns, acrobates, jongleurs, musiciens… Tous contribuent à l’ambiance de fête et de partage.

Jazz à Oloron, festival des Rives et des Notes
Oloron-Sainte-Marie – Fin juin, début juillet
Tél. 07 84 28 38 39 – Web : www.jazzoloron.com
Des Rives et des Notes figurent parmi les festivals réputés de jazz en France. Initié en 1981 par l’association Jazz à Oloron, il a permis aux plus grands artistes d’exprimer leur talent au cœur du Béarn. L’évènement est aussi l’occasion d’ouvrir la scène à de jeunes musiciens, peut-être promis à une longue et belle carrière internationale.

Juillet

Médiévales de Montaner
Montaner – Début juillet
Tél. 05 59 81 53 88 – Web : www.chateau-montaner.info
C’est dans le cadre du château de Montaner, construit au Moyen-Âge à la demande de Gaston Phébus afin de parer le pays béarnais contre toute agression de la Bigorre ou de l’Armagnac, que se déroule la festivité. Elle est d’ailleurs considérée comme l’une des meilleures reconstitutions historiques en France. Outre le grand spectacle médiéval, moult animations sont proposées au public, à l’instar des joutes équestres, des combats d’épée ou des défilés de troubadours.

International Surf Film Festival
Anglet – Première quinzaine de juillet
Tél. 06 03 84 05 13 – Web : surf-film.com
S’il est un sport particulièrement photogénique, c’est bien le surf, entre les manœuvres millimétrées des compétiteurs ou la glisse tranquille « à la papa » des longboarders. Le festival d’Anglet permet de (re)découvrir des paysages somptueux, des vagues bien rondes ou au contraire creuses et rapides, des environnements protégés ou plus dégradés. C’est aussi l’occasion de partager des histoires, des combats ou des idéaux à travers une sélection affutée de films.

Crédit photo : International Surf Film Festival d’Anglet

Fête du chipiron
Hendaye – 13 juillet
Tél. 06 20 24 68 49
Ohlalala, qu’est-ce que c’est bon le chipiron ! Chaque année depuis déjà fort, fort longtemps, la ville d’Hendaye consacre la soirée du 13 juillet à ce merveilleux petit encornet. Il peut être dégusté de différentes manières, mais les puristes le choisissent cuit dans son encre noire. L’évènement permet également de profiter du front de mer, d’écouter les bandas et d’assister au toro de fuegos en guise de digestion.

Fête du thon
Saint-Jean-de-Luz – 2e samedi de juillet
Tél. 05 59 51 65 38
Si Hendaye fête le chipiron, Saint-Jean-de-Luz rend honneur au thon, que les pêcheurs basques, et en particulier luziens, ont longtemps traqué, tout comme la morue et la baleine. C’est bien sûr l’occasion de se régaler et de faire la fête à travers les batailles de confettis, le rythme joyeux des bandas, les animations traditionnelles basques et le bal en soirée.

Fêtes des sottises
Salies-de-Béarn – 2e quinzaine de juillet
Tél. 05 59 38 68 71 – Web : www.lacaze-aux-sottises.org
La célèbre ville béarnaise fête les arts de la rue et du cirque depuis déjà une bonne dizaine d’années. Outre les spectacles organisés dans les rues, l’évènement permet d’organiser des rencontres professionnelles auxquelles sont conviés les festivaliers.

Transhumances musicales
Laàs – Fin juillet
Tél. 05 59 04 04 16 – Web : transhumances-musicales.com
Pendant deux jours, le château de Laàs offre son cadre prestigieux à un ou plusieurs chanteurs français, sans précipitation et en totale harmonie avec le public.

Toros Y Fêtes d’Orthez
Orthez – Fin juillet
Tél. 05 59 69 76 83 – Web : www.toros-fetesorthez.com
C’est tout l’esprit de fête si cher au Sud-Ouest que l’on retrouve dans les rues d’Orthez. Béarn, Pays basque, Landes et même Espagne ont droit à une journée dédiée, composée de multiples animations propres à leur culture. Courses landaises, novillada, corrida, concerts, bals, défilés de bandas, concours sportifs… Bref, une grosse immersion made in Sud-Ouest.

Fête du fromage
Etsaut – Fin juillet
Tél. 05 59 34 57 57 – www.fetedufromage-aspe.com
Mais bien sûr que le bon fromage de brebis mérite une fête en son honneur, qui plus est en vallée d’Aspe. Pendant un week-end, les éleveurs, bergers et producteurs se mettent en quatre pour sensibiliser le public à leurs activités pastorales : présentation des races locales, concours de fromage au lait cru, démonstration de tonte de brebis, fabrication de fromages et dégustation.

Fêtes de Bayonne
Bayonne – Fin juillet et début août
Tél. 05 49 46 09 00 – Web : www.fetes.bayonne.fr
Est-il encore nécessaire de présenter les fêtes de Bayonne ? Lancées en 1932, elles rassemblent aujourd’hui plus d’un million de visiteurs et sont considérées comme l’un des plus importants rassemblements au monde. Depuis quelques années, l’accès est payant.

Août

Les Ravéliades
Ciboure – Début août
Tél. 05 59 26 03 16
Chaque année, l’église Saint-Vincent de Ciboure accueille les lauréats de l’académie Maurice Ravel, fondée en 1967 et située à Saint-Jean-de-Luz, juste à côté. C’est l’occasion d’entendre les grands espoirs de la musique classique, dans un cadre intime et apaisé.

La nuit féérique
Biarritz – 15 août
Tél. 05 59 22 37 10
Où ? Grande plage de Biarritz. Quand ? Le 15 août, à 22h30. Quoi ? Un spectacle pyrotechnique de premier plan, composé de différents tableaux illustrant le thème du spectacle. Pourquoi ? Pour le plaisir d’assister à un moment exceptionnel pendant une demi-heure.

Fête de l’espadrille
Mauléon – 15 août
Tél. 05 59 28 02 37
La fête de l’espadrille représente une occasion unique de s’imprégner de la culture basque le temps d’une journée. Le programme joue la carte de la simplicité et de l’authenticité : messe chantée, balade en espadrilles dans les rues de Mauléon, parties de pelote, apéritif folklore souletin, atelier de fabrication de la célèbre chaussure en toile, spectacle de force basque.

Festival de la force basque
Saint-Palais (au fronton) – 2e quinzaine d’août
Tél. 05 59 65 71 15 – Web : www.forcebasquesaintpalais.com
L’on peut dire qu’elle contribue à la réputation des Basques, gaillards aux épaules rebondies et aux triceps forçant l’admiration. Depuis 1951, huit équipes de Basse-Navarre et de Soule s’affrontent au cours de six épreuves particulièrement physiques, inspirées de l’univers des paysans, comme le lever de botte de paille ou la course au sac de blé. On s’observe, on se jauge, on se nargue, on s’affronte, mais, à la fin, on boit et on chante ensemble. C’est aussi ça la force des Basques.

Hestiv’Òc
Pau – Fin août
Tél. 05 59 90 34 94 – Web : www.hestivoc.com
Comme son intitulé le laisse deviner (bon, c’est vrai que c’est pas facile), le festival Hestiv’Òc se consacre pleinement et passionnément à la culture occitane. Chaque année, c’est l’occasion de réunir plus de 200 artistes, soucieux de mêler tradition et modernité et surtout de partager leur origine à travers moult concerts, spectacles et animations. Car c’est avant tout la fête qui domine.

Crédit photo : Festival Hestiv’Òc

Septembre

Le Temps d’aimer
Biarritz – 1re quinzaine de septembre
Tél. 05 59 22 44 66 – Web : letempsdaimer.com
« Qu’est-ce que la danse ? Du mouvement. Qu’est-ce que le mouvement ? L’expression d’une sensation. Qu’est-ce qu’une sensation ? Le résultat que produit sur le corps humain une impression ou une idée que perçoit l’esprit. » – Thierry Malandain, directeur artistique du festival. Malgré des moyens limités, le festival parvient chaque année à inviter une vingtaine de troupes internationales dont l’ambition est de décliner l’art de la danse dans toutes ses perspectives, du hip-hop au flamenco, de la chorégraphie indienne au néo-classique. Danse, sinon meurs.

Marché potier du Pays basque
Bastide-Clairence – Mi-septembre
Tél. 06 85 04 19 11
Le marché potier de la Bastide-Clairence s’est imposé, au fil des années, comme le rendez-vous majeur des amateurs de céramique. La ravissante petite commune basque peut se targuer d’accueillir une cinquantaine d’artisans venus de France, de Navarre et même d’Espagne, sans même évoquer ceux résidant à la Bastide toute l’année.

Foire de Pau
Pau – Mi-septembre
Tél. 05 59 40 01 50 – Web : www.foiredepau.com
“C’est tous les jours un évènement » clame le slogan de la foire. Et c’est pas faux. Comme à Bordeaux, on se rend à la foire avec quelques vagues idées d’achat ou de conseil auprès des professionnels, mais devant la multitude des exposants, on perd pied et on se laisse aller à marcher dans le hall, comme un zombie. On repère les restos ou les points de restauration pour le déjeuner, on accepte les prospectus des cuisinistes, on visite la ferme éphémère et on finit par participer au bal gascon.

Fête du sel
Salies-de-Béarn – Mi-septembre
Tél. 06 40 42 63 15 – Web : www.lafetedusel.com
Présent depuis des millions d’années dans les sources du bassin de Salies-de-Béarn, le sel a été utilisé la salaison du jambon de Bayonne avant de s’imposer comme un condiment essentiel des tables du Sud-Ouest. Surtout, il a forgé un savoir-faire et une culture chez les habitants de la ville et alentours, qui lui rendent hommage chaque année. La fête est ainsi l’occasion d’assister à la course des porteurs de samaus (ou sameaux : récipients en bois cerclés de fer servant au transport d’eau salée), d’applaudir le défilé des confréries, de visiter le marché artisanal et de profiter des nombreuses animations proposées, dont la soirée folklorique locale ou le gargantuesque repas sous chapiteau.

Festival Biarritz Amérique latine
Biarritz – Fin septembre
Tél. 05 59 23 26 26 – Web : www.festivaldebiarritz.com
Depuis 1992, le festival offre l’opportunité de partir à la découverte de la production cinématographique latino-américaine, peut-être oubliée du circuit commercial. L’évènement permet aussi d’assister à des projections de films classiques, à des concerts et même à des rencontres universitaires.

Octobre

Fête du gâteau basque
Cambo-les-Bains – Premier week-end d’octobre
Tél. 05 59 29 70 25 – Web : www.lafetedugateaubasque.com
Rester de marbre devant un beau et bon gâteau basque s’avère toujours un peu compliqué. Comment ne pas imaginer sa saveur en reniflant délicatement sa petite odeur d’amande, de rhum ou de vanille, en observant la belle couleur de sa crème pâtissière ou en repérant, parfois, la présence de ses cerises noires ? À Cambo, capitale mondiale et cosmique du gâteau basque, on a bien compris la gourmandise que suscitait cette délicate pâtisserie. La fête est l’occasion rêvée de multiplier les dégustations, d’assister au repas champêtre (on vous laisse deviner le dessert), d’applaudir les bandas ou le spectacle des traditions basques, de suivre un atelier de préparation et, bien sûr, d’encourager les participants au concours du meilleur gâteau.

Fête du piment d’Espelette
Espelette – Dernier week-end d’octobre
Tél. 05 59 93 95 02 – Web : www.espelette-paysbasque.com
Originaire d’Amérique du Sud et introduit au Pays basque au 16e siècle, le piment s’impose comme condiment de cuisine (il relève merveilleusement bien les plats) et conservateur de viande. Il doit bien sûr sa popularité aux célèbres photographies le représentant aligné sur les façades de maisons pendant la période de séchage, en septembre. La fête est d’abord l’occasion, pour la confrérie, d’introniser les nouveaux membres, cérémonie empreinte de solennité, avant de laisser place à un programme nettement plus joyeux, composé de danses basques, d’apéritifs, de repas bien goûtus grâce au piment, de concerts, de défilés de bandas ou encore de parties de pelote.

Crédit photo : Mes vacances à Espelette

Novembre

Bayonne fête son chocolat
Bayonne – Premier week-end de novembre
Tél. 05 59 46 09 00
En complément des Journées du chocolat, organisées au mois de mai, la cité basque propose depuis 2018 ce nouveau rendez-vous afin de célébrer son produit emblématique depuis le XVe siècle. C’est à cette date en effet, et plus précisément en 1492, que les juifs d’Espagne, chassés par les rois catholiques, trouvèrent refuge à Bayonne, dans le quartier Saint-Esprit, et reprirent leur activité de transformation du cacao, qu’ils maîtrisaient fort bien. L’événement est l’occasion rêvée de déguster les douces productions des maîtres-chocolatiers, d’assister à des visites guidées et à des conférences ou de suivre des cours de cuisine.

Lurrama, La Ferme Pays Basque
Biarritz (Halle d’Iraty) – Début novembre
Tél. 05 59 22 37 10 – Web : www.lurrama.org
Initié par l’association Euskal Herriko Laborantza Ganbara, dont la vocation est d’encourager le développement d’une agriculture paysanne et durable et la préservation du patrimoine rural au Pays basque, le salon Lurrama permet de sensibiliser le public aux futurs enjeux agricoles. À ce titre, outre la présence des animaux qui ravira les enfants, de nombreuses conférences, animations ou expositions sont proposées, ainsi que des repas gastronomiques et même un marché fermier.

Sites et cités des Pyrénées-Atlantiques

Sites et cités des Pyrénées-Atlantiques


Premier et (très) rapide aperçu de la richesse et de la diversité patrimoniale des Pyrénées-Atlantiques. Y’a d’la matière, ça s’est sûr.

Grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya

Quartier Herebehere, 64640 SAINT-MARTIN-D’ARBEROUE (D251 entre Isturits et Saint-Martin-d’Arberoue – Tél. 05 59 29 64 72 – Ouverture : mars, avril et mai : de 14h à 17h – juin : visites à 10h30 et 11h30 et de 14h à 17h – juillet et août : de 10h à 18h00 – septembre : visites à 10h30 et 11h30 et de 14h à 17h – octobre et novembre: de 14h à 17h – vacances scolaires et jours fériés : visite à 11h et de 14h à 17h
Situées non loin du village d’Hasparren, les Grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya, découvertes en 1895 et classées Monuments historiques en 1953, constituent l’un des plus importants sanctuaires du Paléolithique en Europe. Les galeries ornées de gravures et de peintures montrent que ces lieux furent habités d’abord par l’homme de Neandertal puis par l’Homo Sapiens de 80000 à 15000 avant J.-C.
Les fouilles ont permis de découvrir des dizaines de milliers d’objets, dont des flûtes du Paléolithique supérieur, des harpons fabriqués à base d’os, des figurines de bison, des racloirs en silex, des poinçons ou encore des parures.
La succession des vastes salles, richement pourvues en concrétions, constitue un spectacle unique. À ce titre, le pilier stalagmitique de la grotte d’Isturitz mérite une observation soutenue pour admirer ses divers motifs gravés, dont la silhouette d’un oiseau, un renne ou encore des biches.
Une quinzaine de mètres plus bas, la grotte d’Oxocelhaya impressionne par les dimensions de ses salles.
La visite des grottes précède celle du musée archéologique, où de nombreux objets sont exposés.
Enfin, des randonnées pédestres balisées autour de ce site permettent de prolonger le plaisir. Il est judicieux de prévoir une petite laine, car l’intérieur des grottes est frisquet.

Crédit photo : Les Grottes d’Isturitz et Oxocelhaya

Gorges de Kakuetta

Sainte-Engrâce – Tél. 05 59 28 73 44 – Ouvert du 15 mars au 15 novembre, tous les jours de 8 heures à la tombée de la nuit –
Les Gorges de Kakuetta, situées à l’extrême Sud-Est du Pays basque sont considérées comme l’un des sites les plus sauvages et les plus prestigieux d’Europe. On a parfois l’impression de se retrouver au cœur de l’Amazonie, tant la nature est luxuriante, les animaux omniprésents et les falaises vertigineuses.
Aujourd’hui protégé, le site peut se visiter de différentes manières, selon son expérience. Un parcours de 2000 mètres a été aménagé, avec des passerelles à main courante. On y découvre la magie des lieux, comme les grottes, les lacs, les cascades et les falaises parfois séparées de quelques mètres ! Une expérience unique.

Château de Pau

Rue du Château, 64000 PAU – Tél. 05 59 82 38 00 – Ouvert tous les jours : due mi-juin à fin septembre de 9h30 à 17h45 et de fin septembre à mi-juin de 9h30 à 11h45 et 14h à 17h – Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre
Le château de Pau est bien sûr réputé pour avoir abrité la naissance d’Henri IV en 1553. Il s’agit d’une impressionnante forteresse médiévale, dont les trois ailes en triangle donnent naissance à une magnifique cour d’honneur.
Construit au Moyen-Âge pour assurer la surveillance d’un gué sur le gave de Pau, le monument fut renforcé au XIVe siècle par Gaston Phébus, qui édifia le donjon en briques, puis transformé en château Renaissance par les vicomtes de Béarn et une nouvelle fois restauré en 1838 par Louis Philippe.
La visite des lieux permet de découvrir de riches collections d’œuvres d’art dédiées au roi Henri IV ainsi que des tapisseries du XVIe au XIXe siècle, dont un ensemble décoratif de la Monarchie de Juillet.
Difficile de visiter le château sans prévoir une longue balade dans les rues de Pau, qui révèlent mille témoignages de l’histoire de la cité (quartiers, musées, bâtiments anciens, jardins). Cerise sur le gâteau : le Boulevard des Pyrénées et sa vue exceptionnelle de la chaîne montagneuse.

Les sonnailles Daban

ZA Samadet, 64800 BOURDETTES – Tél. 05 59 61 00 41 – Visite le samedi et le lundi après-midi sur rendez-vous.
En plein pays de pastoralisme, la maison Daban fabrique depuis la fin du XVIIIe siècle les sonnailles (ou encore les esquires), c’est-à-dire les cloches destinées aux vaches, aux brebis, aux chevaux mais aussi aux chiens de chasse.
Le travail s’effectue à partir de plaques de tôle brasées au four en vase clos, façonnées et accordées à la main par des compagnons dotés d’un savoir-faire séculaire. Les instruments de musique du bétail sont en effet martelés à la main afin de donner naissance à un son chaud et reconnaissable entre mille.
Les esquires prennent toute leur importance lors de la transhumance, mais aussi en période d’estive pour éviter qu’un animal ne se perde par temps de brouillard ou pour éloigner les vipères du troupeau.
Enfin, les sonnailles contribuent au charme bucolique, donnant le sentiment que le temps s’arrête un peu alors que s’improvise un concert mélodieux et apaisé.

Patrimoine et cultures des Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine et cultures des Pyrénées-Atlantiques


Le département des Pyrénées-Atlantiques affiche la singularité d’abriter deux peuples, c’est-à-dire deux cultures et, au final, deux susceptibilités. Écrire sur l’un sans s’intéresser à l’autre risque de poser par conséquent quelques problèmes, ce que nous ne souhaitons évidemment pas.

Etxe ou ostau, de l’importance de la maison chez les Basques et les Béarnais

« Encore de nos jours, l’attachement du Basque à sa famille, et partant à la maison qui est en est l’abri, le panthéon, et dont il porte le nom, constitue l’élément interne de l’armature sociale de ce pays, tandis que son amour de la liberté en forme la défense extérieure. » Ces mots d’Alexandre de La Cerda, tirés du livre « Pays basque, entre Nive et Nivelle » (éditions Privat), illustrent bien le rôle central que joue la maison (ou la ferme) dans la tradition basque.

Sa grande superficie suit l’ambition d’accueillir en son sein plusieurs générations, qui se retrouvent pour le travail des champs, mais aussi lors des veillées, sous le regard bienveillant de l’etxekandrea, la maîtresse de maison.

Construits uniquement en bois avant le Moyen-Âge, les logis sont progressivement renforcés par des murs de pierre. La belle maison typique labourdine affiche une architecture définie au XVIe siècle, avec une façade blanche constituée de pans de bois peints en rouge cœur de bœuf ou vert basque. Souvent, le linteau de la porte d’entrée a été gravé afin de préciser la date de construction et le nom de la maison. On peut aussi y apercevoir des motifs religieux, des décors géométriques ou des scènes vivantes.

L’architecture de la maison basque diffère selon la province à laquelle elle appartient. Au Labourd, ce sont donc ces fameuses maisons à colombage rouge ou vert, orientées vers l’est, dotées d’une charpente solide et d’une toiture à deux versants peu inclinés, à même de mieux résister aux coups de vent océaniques.

Maisons basques surplombant l’océan à Guéthary – Crédit photo : FranceSudOuest

En Basse-Navarre, la maison est bâtie en pierre, dotée d’une façade plus sobre. On aperçoit parfois un balcon de bois au niveau du grenier, destiné au séchage des récoltes.

Enfin, la maison souletine, de par sa plus grande proximité des Pyrénées, adopte un style architectural adapté à son environnement et proche de celui de la maison béarnaise, composée de deux ou trois bâtiments agencés autour d’une cour. La toiture privilégie une forte pente afin de ne pas supporter de trop gros volumes de neige en saison hivernale.

La maison traditionnelle béarnaise évoque elle aussi la nécessité de protéger la structure sociale au sein d’un environnement agro-pastoral. Comme chez les Basques, elle revient de droit à l’aîné, qui rassemble autour de lui famille et belle-famille au gré des mariages.

La toiture se veut très inclinée, du fait d’une importante pluviométrie et des chutes de neige hivernales. Selon les pays béarnais, on utilise des tuiles plates (ou « picon ») ou de l’ardoise noire, plus légère mais plus onéreuse aussi.

Bien sûr, la diversité régionale, les aléas climatiques et la proximité des matières premières influent sur l’architecture des maisons. En montagne, les demeures privilégient la pierre brute alors que celles situées plus bas dans les vallées laissent voir un bâti composé de galets du gave assemblés grâce au mortier.

Le béret basque, une création…béarnaise

L’origine du béret semble multiple et parfois confuse. Certains évoquent sa présence dès 2000 ans av. J.-C., comme l’attesterait un bas-relief découvert en Sardaigne représentant des hommes déjà pourvus de la coiffe. D’autres signalent son apparition en Béarn au cours de l’occupation romaine sous la forme d’une feutrine couvrant la tête et les épaules des soldats présents en vallée d’Aspe.

Plus concrètement, le musée du béret, situé à Nay, évoque la nécessité, pour les bergers béarnais, de disposer dès le Moyen-Âge d’un couvre-chef efficace contre les aléas de la météo en montagne.

Mais z’alors, pourquoi donc parler de béret basque ? Parce que la coiffe connaît un vrai succès auprès de la communauté des bergers pyrénéens, dont les Basques. Ces derniers l’adoptent définitivement et contribuent à sa diffusion au sein de leur pays et par-delà les mers. Au XIXe, l’empereur Napoléon III, étonné de le voir vissé sur la tête des ouvriers en charge de la construction de sa résidence estivale à Biarritz, parle donc de « béret basque ». Qui sait, si ce dernier avait séjourné à Pau, l’expression « béret béarnais » serait peut-être entrée dans les mœurs.

Il ne reste que quelques fabricants aujourd’hui, dispatchés entre Béarn et Pays basque, dont le plus important est la société Laulhère, située à Oloron-Sainte-Marie. La conception du légendaire couvre-chef suit un long processus, où le savoir-faire se révèle fondamental. Du tricotage de la laine au bichonnage, en passant par le feutrage ou le décatissage, pas moins d’une dizaine d’étapes jalonnent la fabrication du béret sur une période de 12 heures pour chaque pièce.

Originalement écru, le béret a ensuite été teinté en noir, couleur ayant contribué à sa renommée. Les bérets rouges ou verts que l’on compte par milliers lors des fêtes basques relèvent davantage du folklore, ce qui ne retire rien à leur indéniable charme.

L’Ossau-Iraty, la fusion des deux pays

S’il existe parfois de (très) légers agacements entre Basques et Béarnais sur de (petites) questions d’identité ou de culture, les deux peuples savent s’unir pour produire le meilleur, à l’image du goûteux fromage Ossau-Iraty. Son appellation (AOC depuis 1980 et AOP depuis 1996) peut même être considérée comme un compromis : pic du midi d’Ossau et forêt d’Iraty.

Ce sont finalement les Pyrénées et la vie pastorale qui forment le berceau du fromage. L’environnement et la pluviométrie se prêtent particulièrement bien à l’élevage ovin et l’on mentionne déjà le fromage de Brebis dès le premier siècle, sur les étals du marché de Toulouse. Au Moyen-Âge, il sert de valeur d’échange lors de la négociation de contrats de vente ou de location.
Au fil du temps, le fromage se diffuse plus largement, tout en conservant la même méthode de fabrication et de transformation. En effet, la production revient essentiellement aux fermes avant d’être progressivement confiée à des fromageries au début du 20e siècle. Ces dernières conservent néanmoins l’exigence de la qualité, comme en témoigne la reconnaissance de l’AOC puis de l’AOP.

La production de l’Ossau-Iraty dépend avant tout du bon vouloir des brebis, toutes issues de races locales. Les animaux passent le plus clair de leur temps sur les pâturages, se nourrissant de fourrages, même si leur alimentation intègre également des céréales et des oléoprotéagineux (colza, tournesol ou pois). Dès l’arrivée de l’estive, les troupeaux gagnent les pâturages d’altitude où ils resteront jusqu’à l’automne, se régalant de l’herbe grasse disponible en abondance.

Bon, une dernière tranche d’Ossau-Iraty, ça ne se refuse pas.

Quant à la fabrication du fromage elle-même, le lait entier est ensemencé par des bactéries lactiques et finit par se solidifier sous l’effet de la présure et de la chaleur. En effet, le cahier des charges interdit la moindre élimination de l’eau pour parvenir à la concentration du lait. La présure ayant initié le caillage, l’opération suivante consiste à découper le lait caillé en grains, déposés dans des moule puis pressés. Après la salaison, le fromage est placé en cave d’affinage pour une période minimale de 80 ou 120 jours selon la taille des pièces.

Il en résulte, selon le site Terroirs de chefs, un fromage de brebis « délicatement typé, [qui] offre une grande palette aromatique. Ses tonalités subtiles varient en fonction de son procédé de fabrication (fermier /laitier) et de sa durée d’affinage. Pour les amateurs de fromage fort en goût et en caractère, le fermier au lait cru s’impose. En revanche, celui fabriqué avec du lait pasteurisé sera plus doux aux papilles (…) Rien d’étonnant à ce que l’Ossau-Iraty ait été consacré trois fois meilleur fromage du monde en 2006, 2011 et dernièrement, en août 2013. »

Calendrier des festivités du Lot-et-Garonne

Calendrier des festivités du Lot-et-Garonne


Entre manifestations culturelles, festives, historiques, gourmandes ou encore musicales, il est difficile de s’ennuyer dans ce merveilleux département. Parole de Gascon.

Calendrier des festivités du Lot-et-Garonne


Entre manifestations culturelles, festives, historiques, gourmandes ou encore musicales, il est difficile de s’ennuyer dans ce merveilleux département. Parole de Gascon.

Mai

Salon du livre de Villeneuve-sur-Lot
Villeneuve-sur-Lot – Mi-mai
Tél. 05 53 41 53 85
Depuis déjà une vingtaine d’années, le Salon du livre de Villeneuve invite une prestigieuse maison d’édition, lui donnant l’occasion de se raconter et de rencontrer ses lecteurs. La manifestation permet également de réunir de très nombreux écrivains et auteurs de bandes dessinées. Entre rencontres conviviales, débats passionnés, animations diverses, découvertes curieuses et remises de prix littéraires, dont le prix de la Bastide, le Salon du livre s’impose comme un rendez-vous culturel incontournable en Aquitaine.

Juin

Les Médiévales de Bruch
Bruch – Week-end de Pentecôte
Tél. 07 81 81 13 81 – Web : www.medievales-bruch.fr
Organisées chaque année par la Compagnie des Tours, les Médiévales de Bruch invitent le public à perdre ses repères et à s’immerger entièrement dans l’univers médiéval. Il faut dire que le village, au lointain passé, constitue le décor parfait, notamment grâce à ses deux magnifiques tours et aux restes de l’enceinte. Les Médiévales offrent l’occasion festive et ludique de sensibiliser les visiteurs à l’histoire, à travers de nombreuses animations assurées par différentes troupes. Les enfants peuvent découvrir moult jeux en bois ou de plateau, qui ont le grand avantage de fonctionner sans pile. Combats de chevaliers, danses de troubadours, exercices de fauconnerie, campement de bâtisseurs, marché reconstitué et même un banquet médiéval pour faire bonne ripaille composent le menu de cet évènement ambitieux et de qualité. Une excellente idée de sortie, d’autant plus que l’entrée est gratuite.

Garorock
Marmande – Fin juin
Tél. 05 53 64 44 44 – Web : www.garorock.com
Est-il encore nécessaire de présenter Garorock (contraction de Garonne et Rock), l’évènement musical majeur du Sud-Ouest ? Hein ? Depuis 1997, le festival réunit la fine fleur française et internationale des groupes, chanteurs (euses) et musicien(ne)s. La liste est longue et impressionnante : The Offspring, The Specials, Alpha Blondy, De La Soul, LKJ, Assassin, Ben Harper… En 2019, la fréquentation a dépassé les 160 000 festivaliers. On fait d’ores et déjà le pari que ce chiffre record sera battu ces prochaines années.

Une référence des festivals nationaux – Crédit photo : Garorock

Juillet

Festival du rire de Villeneuve-sur-Lot
Villeneuve-sur-Lot – Début juillet
Tél. 05 53 40 49 49 – Web : www.rirevilleneuve.fr
À Villeneuve, on aime donc lire (voir plus haut) et rigoler. Le festival du Rire sollicite les zygomatiques du public depuis déjà une trentaine d’années. La bonne idée repose sur la volonté des organisateurs de promouvoir les humoristes débutants, qui peuvent ainsi et enfin se produire devant le public, en première partie d’un artiste reconnu. On imagine le trac. Genre la bouche sèche, les mains moites, le sourire figé, l’envie d’aller aux toilettes… C’est le métier qui rentre.

Festival de théâtre Agen
Agen – Mi-juillet
Tél. 05 53 47 82 09 – Web : www.theatredujour.com
Pendant une semaine, les représentations sont organisées dans la cour historique du collège Chaumié, au sein de la ville. A 18 heures, ce sont les spectacles destinés aux enfants. Ceux des adultes suivent à 21h. Les pièces, tirée du répertoire classique ou contemporain, sont interprétées par les élèves comédiens de la compagnie Pierre Debauche, une structure fondée en 1994.

GaronnaShow
Port-Sainte-Marie – Début juillet
Tél. 05 53 87 21 19 – Facebook : www.facebook.com/GaronnaShowFestival
Garonna Show ouvre grand ses portes aux familles et à toutes les générations. Le festival se déploie sur l’ensemble de la petite commune de Port-Sainte-Marie, où les animations se succèdent dans les rues. Trois espaces scéniques se consacrent aux principaux concerts, mais la musique est omniprésente grâce à la présence d’une bonne vingtaine de formations, dont des bandas. Ambiance festive et décontractée.

Festivino
Cocumont – Dernier week-end de juillet
Tél. 05 53 20 74 46 – Web : https://festivino47.com
Initié en 2011 par les vignerons du Marmandais, Festivino suit l’ambition première d’assurer la promotion des vins locaux auprès d’un public plus large. À ce titre, une grande fête est organisée le dernier week-end de juillet, au programme chargé : concerts, animations diverses dont celles à destination des enfants, spectacles de rue, Festi Night, rassemblement de voitures anciennes, atelier dégustation, conférences… C’est aussi (et surtout ?) l’occasion idéale de découvrir les excellents vins estampillés AOC Côtes du Marmandais, dont le vignoble profite allègrement des coteaux et des vallons. La production annuelle avoisine les 50 000 hectolitres et implique une petite centaine de vignerons.

Août

Le festival des menteurs de Moncrabeau
Moncrabeau – Premier dimanche d’août
Tél. 05 53 97 32 25 – Web : www.academiedesmenteurs.fr
Si vous êtes un jour la cible d’une remarque de type « Oh, le gros menteur ! », inutile d’adopter un air effaré. Tournez plutôt le regard vers Moncrabeau, cette charmante petite commune du Lot-et-Garonne, où vous pourriez être consacré roi. A Moncrabeau, le mensonge est un art subtil, qu’il faut savoir manier avec talent et conviction, à grand renfort d’arguments affûtés et d’affirmations définitives. Le premier dimanche d’août, le festival mondial des menteurs donne l’occasion d’écouter de magnifiques spécimens de la contre-vérité, des artistes de l’imagination attestée, des fans absolus de la mythomanie, des apôtres de la menterie. Si vous avez de vraies choses fausses à dire, rien ne vous empêche de vous inscrire. Vous aurez droit à un public attentif et, peut-être, à une couronne dorée.

Festival de Bonaguil
Château de Bonaguil (Fumel) – Première semaine d’août
Tél. 05 53 71 17 17 – Web : https://festivaldebonaguil-fumel.fr
Initié en 1962, le festival de Bonaguil s’est d’abord attaché à la musique classique. Le théâtre ne fait son apparition qu’en 1985, sous l’impulsion des Baladins en Agenais. En 1997, l’art théâtral s’impose définitivement dans le décor somptueux du château, grâce à une affluence sans cesse plus importante. La ligne artistique des organisateurs consiste à identifier les pièces de la saison parisienne ayant rencontré un vrai succès populaire et à inviter les artistes à se produire dans un cadre différent et une atmosphère particulière. Le répertoire se nourrit tout aussi bien de pièces classiques que contemporaines.

BASTID’Art
Miramont-de-Guyenne – Début août
Tél. 09 67 52 73 46 – Web : https://bastidart.org
Au fil des année, le festival s’est imposé comme une référence incontournable des arts de la rue, aussi bien en France qu’à l’international. « Nous sommes une énigme pour la fédération des Arts de la rue. Ils se demandent comment on arrive à faire venir en résidence en Lot-et-Garonne une artiste comme Vanessa Pahud, qui est une sommité mondiale du trapèze » déclare Thierry Jouseins, le directeur de BASTID’Art au quotidien régional Sud-Ouest. En plein cœur de l’été, les ruelles de la bastide accueillent une profusion de spectacles gratuits en tout genre, de la danse au théâtre en passant par le cirque ou les séances de magie. Une grosse cinquantaine de compagnies se charge d’assurer l’animation. Il semble que ce soit la bonne formule puisque BASTID’Art vient de fêter son 25e anniversaire.

Les Journées médiévales de Monflanquin
Monflanquin – Mi-août
Tél. 05 53 71 18 85 – Web : www.gemmonflanquin.fr
Organisée en la superbe bastide Monflanquin, la fête médiévale rend hommage à la très longue histoire du territoire lot-et-garonnais, riche de dizaines de bastides. Le programme des Journées se veut riche et éclectique : tournois de de chevalerie, initiation à la taille de pierre, visite guidée de la bastide, parade aux flambeaux, jeux médiévaux, divers spectacles de rue impliquant des cracheurs de feu, des troubadours… Immersion complète.

Roots – Crédit photo : Médiéfest

Duras fête son vin
Château de Duras – Mi-août
Tél.05 53 83 63 06 – Web : https://durasfetesonvin.com
Si les producteurs des Côtes du Marmandais organisent chaque année une p’tite sauterie en l’honneur de leur vin (voir plus haut), rien n’empêche ceux de Duras de rendre hommage au leur. C’est chose fête, si l’on ose dire. Dans le cadre du prestigieux château des ducs de Duras, une journée complète se consacre à la production de Duras, représentée par quelques vignerons heureux de pouvoir échanger sur leur vin et le faire déguster. Bien sûr, de nombreuses animations s’ouvrent au public, comme les montgolfiades, qui permettent de découvrir la région à bord d’une nacelle, des ateliers ludiques à destination des enfants, l’organisation d’un match amical de rugby, le salon des vins, l’ouverture d’une bodega, le concert…

Les Fêtes d’Agen – Pruneau Show
Agen – Dernier week-end d’août
Tél. 05 53 69 47 64 – Web : www.grandpruneaushow.fr
Bien sûr, impossible d’imaginer un calendrier festif en Lot-et-Garonne sans le moindre hommage à la pépite noire du département. Ce sont donc trois jours de grosse fête qui attendent les visiteurs dans les rues d’Agen. Les organisateurs ont pensé à tout : déambulations de machinerie, spectacles pour les enfants, défilés de fanfares, démonstrations sportives ou concerts majestueux (Jenifer et Radio Elvis sont venus en 2019). C’est aussi l’occasion de se rendre au marché des producteurs et de savourer moult recettes élaborées à partir du pruneau.

Nuits Lyriques de Marmande
Marmande (Théâtre Comoedia) – Dernière semaine d’août
Tél. 05 53 89 68 75 – Web : https://nuits-lyriques.fr
Chaque année, le concours international de chant de Marmande permet à près de 200 jeunes chanteurs, originaires d’une trentaine de pays, de se produire sur scène devant le public et un jury de professionnels. Pour certains, il s’agit de la première opportunité de fouler les planches usées d’une scène et de démontrer leur talent devant une audience passionnée et attentive. Les éliminatoires se déroulent pendant deux jours, aux termes desquels interviennent la demi-finale puis la finale, ultime étape. Pour les heureux lauréats, l’annonce du palmarès est peut-être le début d’une carrière prometteuse. Depuis la création du concours, plus de 5000 candidats ont pu être auditionnés et près de 400 talents ont été découverts.

Septembre

Foire d’Agen
Parc d’exposition d’Agen – Première quinzaine de septembre
Tél. 05 53 48 49 50 – Web : https://foire-agen.com

Allez, on va pas se mentir. Que ce soit à Bordeaux, à Périgueux ou à Agen, on les aime bien ces foires, généralement organisées à la rentrée. Des centaines d’exposants, plein de trucs à déguster ou à grignoter, des cuisinistes qui se jettent sur nous, des démonstrations de la gendarmerie, des spécialistes de la réflexologie plantaire, des manèges, des drones… Il ne faut pas chercher de sens ou de thématique, c’est juste un gros fouillis plus ou moins bien organisé. Finalement, chacun y trouve son compte, même si on ne sait pas ce qu’on est venu chercher.

Sites et cités du Lot-et-Garonne

Sites et cités du Lot-et-Garonne


Le département du Lot-et-Garonne peut s’enorgueillir d’un patrimoine riche, varié et séculaire, sans ressentir la moindre jalousie ou frustration vis-à-vis de sa voisine la Dordogne, pourtant plus exposée aux touristes. Première et timide sélection de sites.

Château de Poudenas

2 rue du château 47170 POUDENAS – Tél. 05 53 65 70 53 – Visites de groupes et uniquement sur réservation – Parc ouvert au public.
Édifié au 13e siècle par les seigneurs de Poudenas, vassaux du duc d’Aquitaine et roi d’Angleterre Edouard 1er de Plantagenêt, le château sert d’abord de forteresse militaire, notamment grâce à sa position dominante de la vallée de la Gélise. Le monument reçoit tout au long des siècles de nombreuses évolutions et modifications, dont l’ouverture de fenêtres à meneaux ou l’installation de deux terrasses. Les transformations apportées à la façade sud au 17e siècle, en pleine Renaissance, finissent par faire ressembler le château à une gigantesque villa toscane.
Aujourd’hui, l’édifice offre une configuration impressionnante, dont la superficie au sol dépasse les 2700 m². On peut visiter six salles, qui présentent chacune un style différent, dont la bibliothèque, restaurée au 19e siècle.
Le parc s’étend quant à lui sur une dizaine d’hectares agrémentés d’une centaine d’essences, qu’il s’agisse des cèdres de l’Atlas ou des cyprès âgés de quatre siècles.

La Toscane en plein Sud-Ouest – Crédit photo: MOSSOT – Own work – CC BY-SA 4.0

Bastide de Villeréal

Place de la halle 47210 VILLERÉAL – Tél. 05 53 36 09 65
Le Lot-et-Garonne reste quand même l’un des berceaux des bastides dans le Sud-Ouest. Pour rappel, les bastides correspondent à ces villages fortifiés, construits généralement en quelques années au Moyen-Âge et dont les rues quadrillées forment des îlots agencés autour de la place centrale, lieu de vie de la cité. Villeréal illustre fort bien ce renouveau architectural, avec tout le charme qui lui est propre. Édifiée en 1267, la bastide est toujours pourvue de ses maisons médiévales à colombages ou à encorbellement, dont chacune ne manque pas d’attirer le regard.
La place centrale accueille une halle exceptionnelle, de par son état et la présence d’un étage en torchis. Refaite à l’identique en 1515, elle servait aux mesures officielles des grains. Son étage, quant à lui, se réservait aux notables du village.
À l’instar des autres bastides ou villages du territoire, la découverte des lieux s’effectue lors d’une promenade nonchalante, sans précipitation, en complète immersion.

Clairac plage

Route de la Plage 47320 CLAIRAC – Tél. 05 53 84 22 21 – Accès gratuit – Baignade surveillée en juillet et août de 14h à 19h.
Aménagée sur les rives du Lot, au cœur du joli village de Clairac, la plage invite au farniente sur son sable blanc sitôt les chaleurs estivales venues. On peut s’y baigner en toute tranquillité, l’endroit étant conforme aux normes européennes et l’eau régulièrement contrôlée. Juste à côté se tient le camping-restaurant municipal, fort de sa petite cinquantaine d’emplacements et de ses nombreux jeux mis gracieusement à la disposition des clients. La terrasse du restaurant offre quant à elle un chouette panorama de la rivière, de la plage et du village. Bref, une image de carte postale au soleil couchant, au moment de l’apéritif.

Crédit photo : Comité Départemental du Tourisme de Lot-et-Garonne

Villascopia

66 rue de Lamarque, 47240 CASTELCULIER – Tél. 05 53 68 08 68 – Ouverture : d’avril à septembre, du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h, mercredi / samedi et dimanche de 14h à 17h. En juillet et août : tous les jours de 10h30 à 18h00. Vacances scolaires de Toussaint : tous les jours de 14h à 17h (fermé le 01/11) – Tarif : 6 € pour les adultes et 4 € pour les enfants.
En 1970, un agriculteur de Castelculier découvre une statue en labourant son champ. Les archéologues en déduisent qu’il s’agit d’une représentation de Minerve, fille de Jupiter. Il s’ensuit, de 1986 à 1998, un vaste et long chantier de fouilles, qui permet de mettre à jour les ruines d’une villa gallo-romaine, et plus particulièrement ses thermes, sur une surface de 3500 m².
Le projet Villascopia tend à raconter l’histoire des lieux il y a 1800 ans à travers la technologie Scénovision, faisant intervenir Paulin de Pella, petit-fils du célèbre Ausone, qui raconte son souvenir d’enfance à la villa de Castelculier en compagnie de ses amis.
Après cette immersion dans le passé, le public est invité à visiter l’espace muséographique consacré aux divers objets trouvés pendant les fouilles et bien sûr les vestiges de la villa, dont la zone thermale, entièrement dégagée.

Centrale hydroélectrique de Fumel

20 avenue de l’Usine, 47500 FUMEL – Tél. 05 53 71 13 70 – Visites hebdomadaires en haute saison, uniquement sur réservation. Se renseigner auprès de l’office de tourisme Fumel-Vallée du Lot. Tarif : 6 € pour les plus de 12 ans et 4 € de 6 à 12 ans.
Mise en service juste après la Seconde Guerre mondiale, la centrale hydroélectrique a permis d’alimenter de nombreuses années durant l’usine métallurgique de Fumel, et plus précisément son énorme machine de Watt, une soufflerie dont il ne reste que deux exemplaires dans le monde.
La conception de la centrale, toute de verre et de béton, repose sur le principe d’un barrage à clapets haut de 7 mètres dominant la rivière Lot et permettant de diriger l’eau vers les deux turbines Kaplan, capables de produire 3500 kWh.
Vendue en 2005 à un propriétaire privé, la centrale continue de fonctionner comme au bon vieux temps. La production d’énergie (propre et durable), vendue à EDF, profite à 7000 foyers.

Sites et cités des Landes

Sites et cités des Landes


Souvent associé à son immense forêt de plus d’un million d’hectares, le département des Landes profite pourtant d’une réelle diversité de petits pays, au patrimoine et à la culture propres, qui contribuent à sa diversité et à sa richesse.

Le Marais d’Orx

005 Route du Marais d’Orx, 40530 Labenne – Tél. 05 59 45 42 46 – Visite guidée grand public (1/2 journée) : adultes 7,50€ / enfants 3,50€ (6 à 16 ans) – Gratuit moins de 6 ans
Situé à toute proximité de la commune de Labenne, le marais d’Orx s’étend sur un millier d’hectares et bénéficie depuis 1995 du classement en Réserve naturelle nationale, intégrée au réseau européen Natura 2000. Né il y a 3 millions d’années de la formation du cordon dunaire sur le littoral qui empêche le ruissellement des eaux vers l’océan, le marais est asséché au 19e siècle sur ordre de l’empereur, soucieux de développer l’activité agricole. La nature reprend progressivement ses droits jusqu’à la résurrection du marais, racheté par le Conservatoire du littoral en 1989.
La Réserve représente une étape importante pour les oiseaux migrateurs et leur offre une variété de milieux naturels (prairies, plans d’eau, saulaies…) bien adaptés à leur séjour. On a ainsi compté près de 250 espèces d’oiseaux sur le site, dont les oiseaux hivernants ou migrateurs et les espèces nicheuses. L’oiseau le plus emblématique des lieux est certainement la spatule blanche, qui prête d’ailleurs sa silhouette au logo du syndicat mixte en charge de la gestion du marais. Bien sûr, la zone humide favorise toute une biodiversité, propice aux espèces inféodées (amphibiens, reptiles, poissons ou mammifères).
Le domaine ne se visite qu’à pied, le long d’un sentier de 6 km (aller et retour) jalonné d’observatoires. Toute l’année, des animations et des visites guidées sont proposées au public.

Les arènes de Pomarez

Tél. 05 58 89 02 25 – Visite guidée uniquement sur rendez-vous pour les groupes (5 €).
Si l’on souhaite s’imprégner de la culture landaise, c’est en Chalosse que l’on se rend, et plus précisément à Pomarez, charmante bourgade de 1500 habitants située non loin d’Orthez. Pourquoi Pomarez alors que pays environnant est riche d’autres ravissants villages ? Parce que la commune est considérée comme la Mecque de la course landaise, où sont nés de grands noms de la discipline, qu’ils fussent sauteurs ou écarteurs, et dont la renommée s’est étendue dans tout le département et même au-delà.
Les magnifiques arènes imposent d’ailleurs le respect. Édifiées en 1931 d’après les plans d’Albert Pomade, déjà à l’origine des arènes de Dax, elles présentent la particularité d’être couvertes. Leur capacité est de 3000 places et elles accueillent chaque année diverses épreuves de compétition, notamment celles de la Pentecôte et du 15 août, fort prisées. C’est également ici que l’on trouve la seule école taurine des Landes.
On peut bien sûr les visiter sur rendez-vous tout au long de l’année, mais leur découverte sera plus agréable et authentique un jour de course, au son des bandas et au milieu du public.

Château de Gaujacq

2 route de Brassempouy, 40330 GAUJACQ – Tél. 05 58 89 01 01 – Du 15/04 au 30/06 : visite guidée à 15h, 16h, 17h – Du 01/07 au 31/08 : visite guidée à 11 h, 15 h, 16 h, 17 h et 18 h – Du 01/09 au 17/09 : visite guidée à 15h, 16h, 17h – Tarifs : 7 € pour les adultes, 6 € pour les enfants de 12 à 18 ans – Visites nocturnes aux chandelles tous les lundis soir à 21h30 (réservation obligatoire – 10 €).
Classé Monument historique, le château de Gaujacq a été construit au 17e siècle en faveur de François de Sourdis, lieutenant général des armées de Louis XIV. Les plans ont été tracés par Mansart, premier architecte du roi, à qui l’on doit entre autres la place Vendôme à Paris ou la salle des Glaces au château de Versailles.
Concevant un château de plain-pied, Mansart s’est inspiré de l’architecture grecque antique, style qu’il complète par une magnifique galerie à l’italienne tout autour du jardin intérieur. Les nombreuses pièces de l’édifice se consacrent, à travers le mobilier, la scénographie et la multitude de détails, dont l’art de la table, aux 17e et 18e siècles.
Enfin, la visite du château de Gaujacq peut se compléter par celle du plantarium, situé juste à côté. Conçu par le botaniste Jean Thoby, il permet la conservation de nombreux végétaux, que l’on peut admirer en parcourant les allées du jardin à la française. Deux fois par an (en mai et octobre), le botaniste organise le RANAPECO, qui rassemble moult pépiniéristes collectionneurs. Un évènement attendu des amateurs.

Réserve naturelle du courant d’Huchet

374 rue des Berges du Lac, 40550 LÉON – Tél. 05 58 48 73 91 – Visites guidées pédestres organisées tout au long de l’année, de 2 heures à 4 heures, sur réservation (tarifs : 6 € adulte et 3 € enfant).
Dans les Landes, les courants désignent des fleuves côtiers, qui sont en fait des cordons ombilicaux servant d’exutoire entre les étangs (ou les lacs) et l’océan. Les étangs reçoivent eux-mêmes les eaux des raus (ou ruisseaux). Parmi les quelques courants landais, il convient de citer celui de Soustons et, bien sûr, le courant d’Huchet, qui sert d’exutoire à l’étang de Léon.
Long de 9 kilomètres, le courant d’Huchet s’entoure d’une végétation luxuriante et magnifique, ayant largement justifié la création d’une Réserve naturelle, en 1981. On y recense près de 300 espèces végétales, dont certaines exotiques, à l’instar de la fougère royale ou du cyprès de Louisiane. L’écosystème se révèle idéal pour l’avifaune, d’ailleurs très dense. Parmi les espèces ayant adopté ce p’tit coin de paradis, citons le héron cendré, la bécasse des bois, le lézard vivipare, la loutre ou encore la lamproie marine.
La visite des lieux s’effectue en accès libre grâce aux itinéraires de promenade à travers la forêt. Il est également possible de descendre le courant en galupe (barque à fond plat) que dirige un batelier Ambiance garanti, on se croirait presque en Amazonie.

Ferme solaire du Gabardan

40240 LOSSE – Tél. 05 58 44 86 06
La centrale solaire photovoltaïque de Losse, dite aussi ferme solaire du Gabardan, a été mise en service en 2010. Son parc rassemble pas moins de 872 300 panneaux répartis sur 317 hectares, dont des « trackers », conçus poursuivre la course du soleil tout au long de la journée.
Chaque année, la production tirée de l’infrastructure atteint les 84 GWh, susceptibles d’alimenter en électricité une ville de près de 40 000 habitants. Le souhait de l’initiateur du projet, EDF Énergies nouvelles, est de favoriser les énergies renouvelables et positives.
En matière de coût environnemental lié à l’installation d’une telle entité, chaque parcelle déboisée a été compensée non loin, dans le pays de Gabardan.
La ferme solaire forme un paysage anachronique au milieu de la forêt de pins. C’est l’une des raisons, parmi d’autres, qui motive les demandes de visite émises par les écoles, les curistes ou les touristes. Le site étant fermé au public, il convient de prendre rendez-vous auprès de l’office de tourisme de Saint-Justin, habilité à organiser des visites guidées.

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Le Pic du Midi d’Ossau dans toute sa majesté

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Arxiu, juny 2018. Le Midi ! / El pic de Mieidia d'Aussau (en francès Midi d'Ossau) és un cim de 2.884 metres situat al Pirineu occità. Està situat molt a prop de la històrica ruta de comunicació transpirenaica d'El Portalet i sempre ha destacat per la seva majestuositat, ja que està alçat monolíticament, entre les muntanyes que l'envolten. Es tracta d'un antic estratovolcà. Un cop erosionada la muntanya que componia el volcà, ha quedat a la vista de tots el contingut de la ximeneia. Això explica la seva homogeneïtat de material i la seva verticalitat. Aquestes característiques fan d'aquest cim un "paradís" per a l'escalada amb moltíssimes vies de diferents dificultats. La ruta d'ascens normal té tres passos, que són de segon ordre, on es recomana passar amb l'ajuda d'una corda. Al Pic de Mieidia d'Aussau se'l va anomenar antigament Els Bessons al tenir dues puntes, de manera molt semblant al Pedraforca. El cim més alt rep el nom de Gran Pic (2884 m) i al seu costat està el Petit Pic (2804 m). Font: Wikipèdia. // . . #mididossau #valldossau #pirineu #pirineos #pyrenees #pyreneesatlantiques

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